La situation est restée tendue toute la journée de ce samedi 04 Janvier 2025 à Sambia, en chefferie Wando dans le territoire de Dungu (Haut-Uele). À la base, la dégénérescence d’un conflit latent des limites entre deux communautés dont les logos, originaires du village Akuwa en territoire de Faradje et zandes habitant le village Sambia en territoire de Dungu.
Pour ce samedi, plusieurs personnalités qui ont contacté votre média en ligne, renseignent que la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase serait le fait qu’un groupe des jeunes logos venus d’ Akuwa auraient traversé jusqu’à implanter une borne marquant les nouvelles limites de deux villages voisins jusqu’à Sambia, ce que les zandes auraient mal digéré. Du coup il s’en sont suivis des échauffourées entre les deux communautés précitées qui vivent souvent dans une parfaite harmonie depuis des siècles selon la tradition.
Déjà au premier jour où ce conflit a pris une autre allure le bilan provisoire serait déjà déplorable: le cachot de la police nationale congolaise a été saccagé et brûlé, le monument d’un des rond-points de la place cassé, plusieurs personnes se sont retranchées en brousse et toutes les activités paralysées
Les sources concordantes nous informent que tout Sambia est en débandade, les balles notamment par des éléments de la police retentissent sans stop jusqu’à tard dans la nuit.
Pour rappel, dans une récente réunion tenue du côté Logo non loin de Sambia, sa majesté Obote Sirika Jean, chef de la chefferie Logo-Ogambi avait appelé ses administrés au calme, les invitant à un vivre-ensemble tout en baissant le tribalisme. Le résumé de cette rencontre avec les forces vives, les leaders et les notables a même été diffusé dans les radios locales. Dans son message, le chef Obote qui dit entretenir de bonnes relations avec ses voisins zande représentés par le chef Constant Lungagbe devenu député provincial, a rassuré avoir informé les autorités du pays. Il serait mieux que les deux parties en conflit attendent le travail qui sera effectué par les experts de l’institut national géographique chargés des limites en République démocratique du Congo et accepté pacifiquement le résultat car « la terre appartient à Dieu », disait-il.
Rédaction