Ce technicien de la radio Liberté Buta a été remis en liberté provisoire ce mardi 21 janvier 2020 à Buta.
Brûlement interpellé et détenu depuis à la prison centrale de buta, Junior Supa a été relâché après avoir payé une somme de 200$ pour bénéficier de cette liberté provisoire rapporte le président l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) dans le Bas-Uele. Tout en saluant cette libération, Jacques Emange condamne avec la dernière énergie cette manipulation politicienne de la justice consacrant un recule de la démocratie en matière de la liberté d’expression.
“ l’UNPC/Bas-Uele a d’ailleurs condamné dès le départ que la place de notre confrère n’était pas à la prison et on s’est rendu compte que la justice n’est pas indépendante. Le journaliste libre mais sa radio reste toujours fermée.” a-t-il dit à Orientalinfo.net.
Rappelons que Junior Supa a été interpellé, le 28 novembre 2019 vers 22 heures (heure locale), à sa rédaction par un groupe d’agents de la Police Nationale Congolaise (PNC/Buta) qui ont fait irruption dans les installations de RALIB. C’était au moment où le technicien assurait la permanence des programmes de la radio alors que la radio diffusait une émission en différée intitulée « Parlons-en » qui recevait M. Gilbert Mokoto Amangalakato, député provincial du Bas-Uele. Ce dernier avait fustigé la crise qui prévalait au sein du Parlement provincial du Bas-Uele où la présidente de l’Assemblée a été empêchée de présider une plénière déplorait l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA).
OLPA avait aussi exhorté les autorités provinciales du Bas-Uele à favoriser l’exercice de la liberté de presse dans cette partie du pays.
Héritier Mungumiyo
