Photo d’illustration

Le phénomène « poison Karuho » a été connu découvert dans les années 1970 avec les rumeurs que c’est le poison qu’utilisait le feu BISENGIMANA pour éliminer ses adversaires politiques et plus tard en 1994 avec le flux migratoire des réfugiés Rwandais post génocide.

Selon une étude menée à Goma dans la province du Nord-Kivu, à l´Est de la République Démocratique du Congo, par des chercheurs du département de la pharmacologie de la prestigieuse université de Makerere (Uganda), le poison Karuho est un véritable cocktail fait des multiples plantes toxiques rares, notamment la tête bleue du lézard (11%), la peau du crapaud (11%), la tête de caméléon (11%), certains minéraux tels que l’arsenic (5%), le cadmium(5%), et le mercure(5%).

Autres composantes du poison Karuho: la bile de crocodile (11%), l’acide de batterie (5%), les pièces de vitre broyée (10%), placenta humain (11%). Ce cocktail est fait pour être plus fatal possible, révèle la même étude.

Dans une source de scirp.org/journal/paperi consultée par orientalinfo.net, le poison Karuho a une forte toxicité, et que près de 85% de la population de la ville de Goma au Nord-Kivu a déjà été soit directement soit indirectement victime. Un véritable problème de santé publique dans la région.

*Comment on se fait empoisonné par le « Karuho « ?*

Plusieurs canaux servent pour ce faire. Il s’agit de la nourriture, de la boisson, de l’inhalation, de la poudre sur l’oreiller, le poignet des portes, même par le handshake selon certains rapports.

*Symptômes*

La diarrhée, le vomissement profuse, vomissement du sang, douleurs abdominales atroces. Ces symptômes surviennent 1-3 jours après ingestion du poison et la mort s’en suit en 7 jours.

Selon le Docteur Jean Michel Kayumba, la forme chronique de l’empoisonnement au Karuho causée par une ingestion à petite dose est continuelle: amaigrissement, épanouissement, toux, fièvre, dyspnée et nausées.

*Traitement*

La prise en charge de l’empoisonnent au Karuho d’après le docteur Jean Michel Kayumba s’effectue par les tradi-praticiens de Goma qui, en fait connaissent le cocktail et les composantes, l’utilisation d’antidotes connues est imprécise et non spécifique, car le Karuho est un cocktail mais un seul élément toxique.

*Prévention*

– lavage intempestif et même obsessionnel des mains,
– surveiller sa nourriture et sa boisson,
– consultez votre médecin immédiatement en cas des malaises post prandial ou apparition des symptômes évoqués ci-haut.

Selon cette étude de l’université de Makerere sur les effets antidotes ou protecteurs du miel et de la chrysine contre les toxicités naturelles et chimiques. Et cette hypothèse peut être soutenue comme mesure préventive de l’empoisonnement au Karuho.

Xavier Tereka