Le ministre congolais de droits humains, André Lite Asebeya, a échangé mercredi 27 janvier à Kisangani avec les défenseurs des droits de l’homme de la Tshopo issus de différentes ONGDH, la CNDH, la Division Provinciale des Droits Humains et le HCDH/BT Kisangani.

Cette rencontre tenue en marge de la cérémonie de remise de fonds de réhabilitation provisoire destinés aux victimes des guerres de Kisangani depuis plus de 20 ans prévue ce vendredi, a eu lieu à l’ hôtel Rwenzori.

Les activistes des droits de l’homme de la Tshopo ont mis en profit cette occasion pour remercier le Ministre pour sa proximité et son implication permanente dans la dénonciation de violations des droits de l’homme avant de lui présenter l’actuel contexte sociopolitique et sécuritaire de la Tshopo, marqué par des conflits de leadership entre l’Assemblée Provinciale et l’exécutif provincial, mais aussi par la difficile rétrocession à la Province, la persistance de quelques poches d’insécurité dans les territoires de Bafwasende et d’Ubundu, les violations des droits de l’homme par les agents de l’ordre sensés faire respecter le couvre-feu.

Par ailleurs, ils ont dénoncé des exactions extrajudiciaires, les extorsions de biens de tiers par les agents de l’ordre, les arrestations arbitraires par l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), violant ainsi les instructions du Chef de l’État.

À cela là s’ajoute, l’existence à Kisangani de groupes de jeunes qui s’organisent et se concurrencent dans la criminalité et les violations des droits de l’homme.

À en croire l’un des participants à cette rencontre, le ministre les a rassurés qu’il va s’impliquer auprès de tous les partenaires pour que les droits de l’homme soient scrupuleusement respectés dans la Province de la Tshopo par tous ceux qui sont appelés à les faire respecter.

A. Lite a également appelé les acteurs des droits de l’homme à sensibiliser toute la communauté au respect de gestes barrières pour endiguer la pandémie du Covid-19.

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