Dans une correspondance adressée au numéro un de la province et dont la rédaction d’orientalinfo.net dispose d’une copie, la sous coordination  de la société civile de solidarité du Congo en secteur Kibali évoque la nécessité d’une assise urgente soulignant  »la gravité de la situation » entre les villages précités et le géant minier de Kibali.

Ce document de deux pages renseigne que cette assise voulue  »pacifique »,  se tiendra à Isiro, chef-lieu de la province.

 »… nous la structure citoyenne de la société civile de solidarité du Congo sous coordination du secteur Kibali, venons auprès de vous, sollicitons une assise pacifique pour sauver la vie humaine qui est sacrée, dans les  communautés de Nganya, Angarakali et Kanana. Nous souhaitons que cette rencontre se tienne à Isiro, la capitale provinciale. Monsieur le gouverneur, sous votre autorité et votre bonne gouvernance, vue l’urgence et la nécessité des faits, nous voulons que cette rencontre se fasse avant le 10 février 2025 parce que la situation est grave et la température n’est pas bonne », écrit-elle.

Les habitants de ces trois villages entourant la mine d’or de Kibali vivent dans des conditions difficiles a fait remarquer la société civile de solidarité du Congo.

 » Le manque d’eau potable, les avortements de nos femmes dûs aux tornades des explosifs, des éclats de minage, la déstabilisation du cycle menstruel des femmes, le non respect de l’accord de la part de KGM,  la guerre entre le chef et la population », renchérit la structure.


Y prendront part :

1. Les élus provinciaux du territoire de Watsa;
2. le gouvernement provincial;
3. L’administrateur du territoire de Watsa,
4. Le chef du secteur Dieudonné Surur,
5. Les structures des sociétés civiles du secteur Kibali,
6. La société kibali Gold Mine à Durba/ Doko,  les leaders du village Nganya, Angarakali et Kanana y compris le chef.

Il sied de noter que  les habitants des villages Nganya, Angarakali et Kanana et la société kibali Gold Mine vivent à couteau tiré ces derniers jours. Récemment, ils étaient en sit-in devant le bureau du département social où ils ont débarqué avec l’esprit d’y rester pour longtemps puisque menacés chez eux. Ils y ont amené des casseroles et autres matériels pouvant les aider à préparer la nourriture avant qu’ils soient apaisés par les autorités compétentes qui tiennent à une solution pacifique.

Rédaction