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Les élèves du complexe scolaire la Gazelle, situé dans le quartier Kin là-bas dans la cité minière de Durba, dans le secteur Kibali, en territoire de Watsa, province du Haut-Uele, au nord-est de la République Démocratique du Congo ont exprimés leur ras-le-bol face à la mort inopinée de leur préfet des études, le regretté Josias VYAMBWERA qui a tiré sa révérence ce mercredi 05 février 2025 à Butembo, dans le Nord-Kivu.
Devant la presse, ces élèves disent ne pas comprendre ce qui se passe souvent dans leur institution chaque année, avec au-moins la perte d’un cadre éducatif. Face à cette situation, ils ont saccagé les bureaux et certaines salles du complexe, brûlé plusieurs dossiers.
Certains élèves rencontrés sur place, ont exprimé leur inquiétude face à ce fléau qui bat toujours record au sein de leur établissement. Chaque année, les enseignants meurent et cela est devenue une habitude.
« la cause de ce qui s’est passé aujourd’hui ici au complexe scolaire la gazelle est que nous revendiquons la mort de notre préfet. Nous voulons que sa dépouille mortelle rentre ici à Durba et que nous puissions lui réserver un enterrement digne de son nom, c’est une situation que nous n’arrivons pas à comprendre. Chaque année nous perdons des enseignants et même des autorités dans notre école, ça nous dépasse vraiment. ” a déclaré un élève sous couvert d’anonymat à orientalinfo.net.
Et à une autre d ajouter :
« Cette nouvelle de la mort de notre préfet nous est parvenue vers 07h pendant que nous voulions faire notre parade quotidienne,. Cela nous a bouleversé la morale et tout le monde était choqué. Si vous avez constaté ces dégâts c’est parce que les élèves étaient déçus. Nous ne comprenons pas ce qui se passe ici réellement, il y a un sentiment de haine qui règne ici. Ça doit cesser», a lancé une autre élève.
Notons que depuis un certains temps, un fléau s’abat sur le complexe scolaire la Gazelle qui enregistre des cas morts en répétition chaque année. Ces élèves déçus de cette situation demandent aux autorités qui ont la charge de l’éducation dans leur gibecière, de vite intervenir afin d’éradiquer ce phénomène.
Michaël ALIGA