Ph. Lebakasi Joël

La pluie diluvienne accompagnée d’un vent violent qui s’est abattue la soirée du jeudi 4 février dernier dans la ville d’isiro a causé de nombreux dégâts.

Le coordonnateur urbain de la Société Civile Congolaise (SOCICO) qui nous livre cette information dresse un bilan d’une personne fracturée, des toitures de plusieurs maisons d’habitation, toilettes, écoles emportées et autres écroulées, des arbres fruitiers et autres plantes déracinés à la suite du vent qui a soufflé.

 » Il faut retenir qu’il y a des dégâts énormes. Il y a des toitures des maisons qui sont parties, des routes coupées. Par exemple, la route mendembo à masizandre de l’avenue Bazanga jusqu’à Chez station Radars, du côté de maman Yemo vers la rivière, à la rue Madge aussi. Et dans d’autres ciels, il y a des toitures des maisons d’habitations parties, des maisons et clôtures écroulés pour ne citer que ceux-là », a dit Georges Madema à Orientalinfo.net.

Cette structure citoyenne attribue cette situation à la mauvaise qualité des travaux d’aménagement de la ville réalisés sans aucune précaution et demande au gouverneur Baseane Nangaa de remplacer les ingénieurs commis à la tâche pour avoir bâcler ces travaux :

“ Nous demandons au gouverneur de province de réaménager ses techniciens. Nous l’avons déjà dit depuis longtemps que la manière dont on construit ces routes laisse à désirer. Les routes seront des mauvaises qualités et voilà nous y sommes aujourd’hui. Que le gouverneur trouve des gens capables de l’aider. Ces gens ne l’aide pas, ils sont là que pour bouffer son argent. De deux, le gouverneur doit quand même travailler dans l’harmonie. Il ne peut pas prendre tout les chantiers au même moment. Il faut aller progressivement. Il finit le premier et passe au deuxième ainsi de suite. De la façon dont il travaille, c’est comme s’il fait la course avec quelqu’un. C’est pour cette raison que ces chantiers sont toujours inachevés et voilà maintenant la conséquence ”.

Il sied de noter que dans d’autres coins de la ville, certains habitants qui occupent les bas-fonds ont été les plus touchés. Les eaux de pluie ont créé de petits lacs dans des parcelles marécageuses, des maisons immergées et des familles ont même passé nuit à la belle étoile, leurs logis étant envahis par les eaux de pluie. C’est le cas par exemple de la rue Magbe où les travaux de réhabilitation de cette artère restent inachevés sur cette partie traversée par le ruisseau Mendambo forcé par les eaux de pluie a débordé jusque dans les parcelles voisines. Ici, c’est le cris de détresse de la population.

Le gouverneur de province qui leur a rendu visite dans la matinée de ce vendredi, a ordonné leur identification pour une probable relocalisation.

Nanou Mokuba