Les étudiants de Kisangani ont-ils scié la branche sur la quelle ils sont eux-mêmes assis lors de leur mouvement de manifestation jeudi 07 février 209 ?
La question mérite d’être posée au lendemain de cette manifestation violente qui s’était soldée par la destruction de plus d’un véhicule, motos, séquestration des enseignants et conséquences immédiates qui en découlent.
En effet, les corps académique, scientifique, et administratif, technique et ouvriers irrités par le comportement affiché par des étudiants menacent déjà d’aller en grève. Ils exigent des sanctions exemplaires et sans complaisance aux étudiants fauteurs de trouble et lz réparation des biens endommagés endéans 8 jours faute de décréter un mouvement de grève au sein de cet établissement public d’enseignement supérieur.
C’est l’une des décisions prises lors d’une tripartite d’urgence ASUKIS, APUKIS et PATO, ces corps exigent également le déguerpissement des étudiants du complexe Elungu et l’implication des autorités judiciaires pour remettre de l’ordre à l’Université de Kisangani.
Rapelons que la situation était très tendue l’après-midi de jeudi dernier au bâtiment administratif de l’Université de Kisangani où les étudiants protestaient contre l’interpellation de deux de leur soupçonnés d’avoir participé à un lynchage. Une manifestation ayant abouti à des multiples dégâts.
Orientalinfo.net