Le gouverneur intérimaire de l’Ituri, Ucircan BULE, a lancé ce mardi 11 février 2020 à Mahagi, l’atelier sur le dialogue communautaire pour la sécurité et la coexistence sociale à Djugu-Mahagi (Ituri).

C’est la Salle polyvalente Marcel UTEMBI TAPA des pères blancs sise au Quartier Drii qui sert de cadre pour la tenue de cet atelier de deux jours sous l’appui financier de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco).

L’objectif visé est d’identifier les causes profondes qui alimentent la propagation des violences de Djugu vers les entités limitrophes à travers les consultations séparées puis conjointes. Cet atelier permettra également de cerner les positions, besoins et intérêt de toutes les parties et inventorier les étapes déjà franchies dans les efforts de pacification depuis 2003 en vue de renforcer le cadre de consultations et dialogue inclusif pour promouvoir la paix et la cohabitation pacifique entre les communautés dans les territoires de Djugu et Mahagi.

Prenant la parole,le gouverneur intérimaire a rappeler aux participants que la paix est une affaire tous.

 » Nous sommes ici et nous irons à Kambala en chafferie des Walendu watsi, Kpandruma en chefferie des Walendu pitsi dans le cadre des consultations, sensibilisations et dialogue lnter-caumunautaire entre les peuples Alur (Mahagi) et Walendu pitsi (Djugu) dans la province de l’ituri et faire stopper les attaques récurrentes des plusieurs villages des chefferies voisines au territoire de Djugu notamment Mukambo, Dkukoth, PANDURU et Walendu watsi indique Hon Ucircan BULE ».

Les chefferies et secteur concernées sont notamment Walendu watsi et pitsi (c’est pour la communauté Lendu) et Djukoth, PANDURU et Mukambo à travers les leaders traditionnels, leaders communautaire élites politiques et intellectuelles et membres de la société civile

Rappelons que cet atelier se tient sur fond d’inquiétude liée aux multiples attaques caractérisées par des cas de tueries, viols, vols, pillages, destructions et déplacements massifs de la population dans différentes entités de Mahagi depuis 2018. Des attaques qui sont officiellement attribuées aux éléments de la milice de coopérative pour le développement du Congo (CODECO), provenant de Dgugu. La persistance de l’insécurité avait conduit à des tensions entre les deux communautés particulièrement les jeunes à Mahagi demandant plus d’implication des autorités administratives et sécuritaires pour ramener la paix à Mahagi et éviter l’escalade de violence entre les peuples Lendu de Djugu et Alur de Mahagi font observer les organisateurs.

King Upar Pimungu, à Mahagi

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