Le directeur pays de Barrick a qualifié de la désinformation l’accusation de la masse laborieuse de la SOKIMO sur une prétendue confiscation de la centrale hydroélectrique de Nzoro par la société Kibali gold mine installée au Nord-est de la République Démocratique du Congo.
C’était au cours d’une émission radio animée par téléphone à partir de Kinshasa ce vendredi 22 février 2019.
Selon Cyrille MUTOMBO, Kibali est resté jusqu’à la preuve du contraire dans le strict respect des clauses contractuelles le liant avec la SOKIMO.
» je voudrais avant tout préciser que fin 2010, cette centrale n’était même plus opérationnelle. Au contraire, nous assistons régulièrement la SOKIMO dans le cadre de bonne collaboration. Parler aujourd’hui de la confiscation est une accusation grave. C’est leur droit de parler mais nous ne voulons plus de la manipulation. Kibali n’a confisqué aucune centrale hydroélectrique. Nous avons construit Nzoro2, Azambi et Ambarau. S’il pense qu’ils peuvent gérer Nzoro 1, il n’y a aucun problème ».
C. Mutombo a aussi estimé que le moment n’est pas propice pour alimenter des polémiques inutiles sur des questions résolue par des textes.
« L’heure de polémique ou discours est révolu. Nous sommes pendant la période où il faut s’unir pour construire ensemble. En plus nous sommes pas des politiciens. »
Kibali se réserve le droit de traduire même en justice ce qui continueront à fomenter des accusations gratuites à son encontre a-t-il martelé.
Par ailleurs KGM affirme également n’avoir plus de litige sur les royalties avec son partenaire SOKIMO SA (10% du projet).
L’occasion faisant le larron, Cyrille MUTOMBO a tenu à préciser que le divorce entre SOKIMO et Kibali n’est pas à l’ordre du jour. Ce dernier ne compte pas entré dans la cuisine interne de son partenaire concernant les multiples revendications de la masse laborieuse portées par les syndicalistes.
Rappelons que ces réactions interviennent dans le contexte d’une polémique alimentée par deux différents mémos des travailleurs de la SOKIMO secteur Ituri et Moto adressés au chef de l’État congolais le 1er et le 15 février dans lesquels Kibali Gold mine y étaient vigoureusement indexé. Ils sollicitent l’implication de Félix Tshisekedi pour la relance de leur entreprise.
Héritier MUNGUMIYO