Le parti politique Action des Volontaires pour la Relève Patriotique réaffirme son attachement et son soutien, et de son autorité morale, Muhindo Nzangi, au président Tshisekedi ainsi qu’aux institutions de la République face à précarité de la situation sécuritaire dans sa partie est. Richard Kaponirwe, porte-parole de cette formation politique dans le Haut-Uele, l’a réitéré ce jeudi, lors d’une communication faite à la presse, à l’issue d’une matinée politique qu’il a animée devant les cadres et militants au siège du parti sous section de Durba, dans le territoire de Watsa.

Abordant cette question au cœur de l’actualité internationale, cet acteur politique souligne la nécessité d’une résistance patriotique à cette guerre d’agression injuste du Rwanda, avec le concours de certains traîtres du pays assoiffés du pouvoir. Il est impérieux, à ce stade, souligne notre source, que toute la nation se dresse derrière les forces armées loyalistes et les volontaires pour la défense de la patrie (Wazalendo) engagés sur les différentes lignes de front, quand bien que Goma reste assiégée à la suite de cette trahison.

« Nangaa qui est en train de s’aventurer sur le sol du Kivu n’est pas fort. Il  a réussi à infiltrer le Nord-Kivu puisqu’il a été totalement appuyé par le Rwanda. Nous AVRP, restons mobilisés derrière le chef de l’État et les Wazalendo. Aujourd’hui Nangaa a trahi la nation, et si cela ne dépendait que de moi,  il est quelqu’un à qui il faut couper là tête », a-t-il lâché.

Et d’ajouter :

« Même certains qui viennent de le rejoindre aujourd’hui dans la rébellion, et qui se disaient leaders dans le Haut-Uele, ne sont pas des modèles à suivre. Un leader qui a eu moins de 500 voix aux élections, et on fait défection puisqu’on a mendié des postes dans un gouvernement provincial sans les obtenir, c’est aberrant ! On ne prend pas le pouvoir par les armes, il y a une voie démocratique bien définie, ce sont les élections. Vous tuez les gens que vous voulez diriger, c’est quel type de leadership! », s’est-il interrogé.

Il est important de rappeler que depuis les violences perpétrées à l’est de la RDC, le président Félix-Antoine Tshisekedi est resté ferme, privilégiant la diplomatie avec les grandes puissances, n’ouvrant aucune brèche pour négocier avec les belligérants, qu’il considère non grata. Démarche soutenue à l’unanimité par le parti de Muhindo Nzangi qui s’oppose à tout projet de balkanisation du Congo, a précisé Richard Kaponirwe.

Rédaction.