C’est ce que corroborent les différents témoignages recueillis par les agents des services de sécurité dans leurs enquêtes sur ce dossier.
Les premiers éléments de ces enquêtes démontrent que l’auteur de cette tuerie à la machette, est un fils du milieu bien connu et qui aurait commis son forfait pour éliminé tous les témoins gênants dans une affaire d’une tentative de viol sur une jeune fille dont il aurait été coupable quelques heures si tôt ce jour là, apprend Orientalinfo.net des sources sources sécuritaires.
D’autres sources par contre, renseignent que ces exactions seraient dues à un conflit d’intérêt entre le propriétaire de la concession cédée pour l’exploitation de bois et son fils visiblement mécontent qui se serait résolu à régler ce dossier à sa manière en versant le sang.
Le nommé Zawadi s’est volatilisé dans la nature après avoir réussi son coup mais les services de sécurité sont vivement à sa recherche afin de le déférer devant la justice pour qu’il réponde de ses actes.
Notez que ces nouveaux éléments sur cette tuerie inédite dans la région, pourraient calmer les les esprits de la population du Haut-Uele en général et de Watsa en particulier, plongée dans une psychose par criante d’un scénario à la CODECO ou à la nébuleuse ADF opérant avec le même modus operadi en Ituri et au Nord-Kivu, deux provinces sous état de siège.
Pour rappel, trois personnes avaient été lâchement découpées à la manchette l’après-midi de mardi 01 mars dernier à l’endroit appelé communément « Élevage » situé à environ 7 kilomètres de Sokopa, dans le groupement Bayitebi, chefferie Ka-Ateru, territoire de Watsa, en province du Haut-Uele au nord-est de la République Démocratique du Congo. Le victimes dont une femme et un bébé faisaient partie d’un groupe des exploitants forestiers qui étaient en plein exercice de leurs activités comme à l’accoutumée.
Héritier Mungumiyo