Le centre de négoce de Mungbere situé à environ 175 kilomètres de Watsa dans la province du Haut-Uele a vibré le weekend dernier au rythme de la restitution parlementaire du député national Roger Abotome Bekabisiya combinée aux activités relatives à la journée de la femme.

Tout s’est déroulé dans l’enceinte de l’église catholique sainte-marie des affligés de Mugbere drainant une foule immense.

 » Tout parlementaire a le rôle de légiférer et contrôler le gouvernement « a-t-il rappelé d’entrée de jeu à sa base.

La population a saisi la balle au plomb pour exprimer ses désidératas à leur élu appelé affectueusement “Soso ya Mboka”.

 » Les problèmes que nous avons ici à Mugbere sont légion. Nous nous posons toujours la questions de savoir pourquoi l’inégalité dans le salaire des enseignants alors que nous exerçons tous le même métier et aussi nous de l’intérieur du pays ne recevons pas des avantages sociaux alors que la plupart des enseignants d’ici font de kilomètres pour atteindre les écoles. Nous n’avons pas des fournitures scolaires, pas des infrastructures adéquates. Un autre problèmes est celui d’eau. Nous buvons ici de l’eau salle et du coût nous sommes exposées a des maladies hydriques. Pas des infrastructures sanitaires digne de son nom. Les corps soignants de chez nous ne sont pas payés par l’État et ne reçoivent même pas aussi les primes de risque » précisent à tour de rôle ces électeurs inquiets.

R. Abotome a promis de porter leurs préoccupations à qui de droit. Et l’occasion fait le larron, l’élu du peuple a communié avec les associations féminines de cette partie du pays en leur remettant un lot important des pagnes, teechart, gilets et une enveloppe en marge de la célébration de la journée de la femme.

Homme du terrain qui ne rate aucune de ses vacances parlementaires pour aller à la rencontre de sa base jusqu’à Watsa profond, Roger Abotome a aussi remis 250 poches de ciment pour la finalisation des travaux de construction de l’église FEPACO à Durba ce dimanche. Une façon d’honorer l’une de ses promesses de campagne.

Nanou Mokuba

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