Une vive tension est observée depuis hier jeudi 10 mars 2022 dans des sites d’exploitation artisanale d’or à Azay en chefferie de logo Obelebha, territoire de Faradje, dans la province du haut Uele au nord-est de la République démocratique du Congo.
À la base, le soulèvement des orpailleurs contre ces exploitants étrangers illégaux pour exiger la suspension immédiate de leurs activités conformément à la dernière circulaire de la ministre des mines et aux prescrits du code et règlement miniers, rapporte plusieurs sources jointes par Orientalinfo.net.
Ce vendredi, toutes les activités socioéconomiques y sont restées paralysées à cause des altercations entre les manifestants et des éléments de la police qui tentaient de rétablir l’ordre sur place. On signale également quelques interpellations :
« Oui, la situation d’aujourd’hui était très tendue. Les chinois voulaient reprendre leurs activités dans des carrières qu’ils occupaient et avaient été récupérées de force par les orpailleurs hier jeudi poussant ces étrangers à prendre le large craignant pour leur sécurité. Ce qui a provoqué une nouvelle tension. La police est arrivée sur le lieu et au moins 5 personnes seraient arrêtées ».
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Ces informations sont confirmées par le coordonnateur territorial de la société civile forces vives de ce territoire qui appelle à la libération de toutes les personnes arrêtées :
« Nous exigeons leur libération immédiatement et sans condition. Ils défendent une cause noble. Dans le cas contraire, la population va se prendre en charge pour les libérer de force », prévient le chef des travaux Léonard Mambako.
Il sied de rappeler que ces manifestations interviennent quelques jours après la tenue d’une assemblée générale extraordinaire de la synergie des sociétés civiles de Faradje à l’issue de laquelle, les forces vives de ce territoire avaient exigée la suspension immédiate de toutes les activités d’exploitation illégale par des étrangers sur toute l’étendue du territoire de Faradje au risque de générer des tensions dans cette partie du pays.
Pour l’heure, un silence radio est observé du côté des autorités de la place sur ce dossier.
Rédaction