Libération ce mercredi 13 mars 2019 de 22 prisonniers éligibles à la grâce présidentielle de la prison centrale de Dungu dans la province du Haut-Uélé au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Il s’agit notamment de 12 militaires et 10 civiles dont une femme qui avait déjà purgé plus de la moitié de leur peine. Ils étaient arrêtés et condamnés notamment pour vol simple, abus de confiance, détention illicite de la peau d’Okapi et tentative de braconnage, injure publique et autres. Ceux poursuivis pour viol et attente à la sûreté de l’État ne sont pas concernés par cette mesure de grâce.
La cérémonie présidée par l’admintrateur dudit territoire s’est déroulée devant le bureau administratif local. Lambert MUNGITO a exhorté les graciés à se comporter dorénavant en bon citoyen dans la communauté pour éviter de regagner une fois de plus la prison.
Une libération saluée par l’organisation CEPADH (Coopérative des Organisations pour la Protection des Droits de l’Homme, Encadrement des exploitants Artisanaux et Développement Communautaire) qui déplore toute fois la longue période d’attente observée pour la mise en application de mesure collective de grâce présidentielle du 29 décembre 2018. Son coordonnateur pascal Kirongozi appelle le chef de l’État Félix Tshisekedi à penser aussi aux prisonniers politiques qui croupissent injustement en prison à Dungu.
La maison carcérale de Dungu construite pour une capacité d’accueil de 150 personnes compte à ces jours 2010 pensionnaires rapportent les mêmes sources.
Rappelons que cinq autres prisonniers graciés avaient déjà été libéré le 14 février denier de la prison centrale d’Isiro, chef-lieu de la province.
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