En territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uele au nord Est de la République Démocratique du Congo, la plateforme des associations de taxi moto ( PFTATMW) en sigle, accuse des éléments de la police de tracasserie à outrance dans plusieurs points de lavages des mains installées sur la RN26.

Dans une correspondance adressée vendredi 11 Mars dernier à l’autorité territoriale et dont une copie est parvenue à Orienralinfo.net, cette structure déplore le fait que ces postes servant initialement à prévenir la pandémie de COVID 19, soient transformés à des lieux de commerce où des sommes d’argent allant de 1000 à 600 mille francs congolais sont exigés aux usagers de la route par les élément de l’ordre :

« Nous avons constaté avec beaucoup de regret la tracasserie excessive au niveau de pont Kibali et au rond point Awungba les endroits
où on a érigé les points des lavages des mains, transformés aux lieux de tracasserie en faveur des services étatiques au détriment des jeunes Taximans et autres usagers de la route […] » indique Trésor Bibi, son président.

La plate forme des conducteurs motos à Watsa sollicite l’implication de l’administrateur du territoire de Watsa pour mettre immédiatement fin à cette mauvaise pratique pour prévenir d’éventuels soulèvement des motards :

« Nous demandons de supprimer ce genre de pratique, car les endroits réservés pour le lavage de mains contre le COVID 19, sont malheureusement devenus des lieux de tracasserie dont nous condamnons avec la toute dernière énergie »

Notez que c’est pour la énième fois que ce genre de dénonciation soit enregistré dans la contrée mais plus d’une fois, les autorités de la police y restent sur la défensive.

Ariko Timothée