Il s’agit notamment de 4 militaires, 4 policiers et 4 civils condamnés pour perte d’armes de guerre, violation de consigne, vol qualifié, vol simple, braconnage et détention des armes blanches dans les aires protégées.
La cérémonie de leur libération a été présidée ce mercredi 17 mars 2021 par l’administrateur ad intérim du territoire de Dungu madame clémentine Bangaba à l’esplanade de la prison centrale locale sise au quartier Ngilima. C’était en présence des magistrats de tribunal militaire et civils et du chef d’antenne de la commission nationale au droit de l’homme (CNDH) en place.
Comme tous les orateurs, l’autorité territoriale a après avoir salué la volonté du chef de l’État Félix Antoine Tshisekendi Tshilombo pour cette décision et du gouverneur de la province Christophe BASEANE NANGA pour l’exécution de cette décision dans l’ensemble de la province, a appelé ces bénéficiaires de vivre en bon citoyen en vue de ne plus retomber dans la même eureur du passé.
« Vous venez de sortir de cette maison carcérale, ce n’est pas un endroit de vivre mais le temps que vous avez vécu doit vous interpeller, vous ne devez plus revenir ici pour la même cause. Nous ne voulons pas vous revoir encore ici », a-dit madame C.Bangaba avant de remettre à chacun une enveloppe provenant du gouvernement provincial pour faciliter leur réinsertion sociale.
Ocasion pour Jean Yabilada, directeur de la prison centrale de Dungu de recommander aux autorités compétentes de la révision de certains articles de mesures de grâces présidentielles car il ya des prisonniers récidivistes qui causent l’insécurité pour la société.
« Nous recommandons la révision de l’ordonnance portant les mesures de grâces présidentielles, car il ya de prisonniers récidivistes qui mettent en insécurité la société, ils ont bénéficiés plus de 3 fois de cette grâce pour les mêmes infractions commises.»
De son côté, le magistrat Jonathan Mayiza de l’auditorat militaire de Dungu, a plaidé pour l’exécution de l’ordonnance portant libération conditionnelle.
« Nous avons de prisonniers militaires condamnés pour purger 10 à 15 ans et qui ont déjà consommé plus 3/4 de leur peine. Au vu de leurs comportements, cette décision peut leur permettre d’aider la nation qui fait face à l’insécurité par-ci par-là alors que nous avons de problème d’effectifs dans nos unités ».
Retenez que la prison centrale de Dungu construite pour 150 détenus, comptais jusqu’à ce desagorgement présidentiel 208 détenus dont 2 femmes et 6 enfants en conflits avec la loi.
Pierre Mungu Guma/Dungu