Détenteurs d’un pouvoir total leur conféré par les ancêtres, la famille et l’État, les chefs traditionnels ont un rôle prépondérant dans le développement socio-économique de leur entités respectives.

C’est ce qu’a démonté, le député national et chef des travaux, Samuel Degba Mozabi, en marge de la première journée de la conférence sur la paix et la cohésion provinciale, qui se tient du 24 au 25 mars 2025 à Isiro.

Au-delà de la responsabilité de l’État, chaque chef coutumier est garant du bon fonctionnement de son entité pour booster son épanouissement, a-t-il souligné. En effet, les chefs traditionnels constituent un pilier séculier de la bonne administration, et de la bonne gouvernance de la base au sommet.

Les autorités coutumières promeuvent les initiatives locales de développement, s’appuyant sur les valeurs traditionnelles en vue d’inciter les jeunes à l’entrepreneuriat et aux divers travaux susceptibles de contribuer à ce développement de leurs entités.

Les autorités coutumières veillent à la gestion orthodoxe des ressources naturelles dans leurs entités, profitables à tous les administrés, elles sont gardiennes des terres et garantes de la cohésion dans et en dehors de leurs parcelles de pouvoir.

« Dans ce contexte de la course de la mondialisation, le changement de mentalité est un élément indispensable pour les autorités traditionnelles en vue d’améliorer le quotidien de leurs administrés, tout en protégeant les valeurs culturelles de chaque communauté », a soutenu  l’élu d’Isiro.

En tout état de choses, les chefs coutumiers sont les premiers agents de sécurité, considérés comme courroie de transmission entre non seulement l’administration coutumière et l’appareil sécuritaire, mais également entre la première et le gouvernement.

Joël Lembakasi