Le président  et le rapporteur de l’organe délibérant du Haut-Uele sont visés par une procédure de déchéance initiée par cinq députés provinciaux  de cette province contenue dans une lettre de retrait de confiance  déposée ce mardi 30 Mars 2021.

Les signataires de cette pétition de déchéance reproche à Afounde Sumbu Afongenda l’incompétence marquée notamment :

 » La non organisation de l’élection du Vice-président de l’organe délibérant depuis la session ordinaire de Mars 2020  à nos jours, la volonté délibérée du président de ne pas convoquer la plénière pour le vote du budget exercice 2021 à la province du Haut-Uele, la non clôture de la session ordinaire de septembre 2020, La non programmation régulière de la présentation du rapport complet de la gestion financière de l’Assemblée Provinciale du Haut-Uele à la fin de chaque exercice budgétaire depuis le début de cette législature, la non présentation à la plénière du rapport de la gestion du bureau de l’Assemblée provinciale », pour ne citer que ceux là.

 Le rapporteur MANDI OBEY Joseph, lui est reproché de l’incapacité physique :

 »À ce qui concerne , le rapporteur, le constant est fait sur son incapacité physique à exercer ses fonctions. Il est frappé par les articles 84 et 92 de règlement intérieur.

Dans cette correspondance, les honorables députés Lola Nazele, Dusu Yembe Jacques, Liki Médard et Hervé Ndute Tongolo, appellent leurs collègues à voter pour le départ de ces deux membres du bureau lors de la plénière qui sera convoquée par un bureau d’âge pour examiner la question dans 48 heures, conformément au  règlement d’ordre intérieur de leur bureau :

 » Au regard des fautes graves constatées et relevées à l’endroit du président de notre organe délibérant et l’incapacité physique du rapporteur au vue de ses fonctions, qu’il plaise aux honorables députés de voter à l’unanimité leurs déchéance au perchoir de l’Assemblée provinciale », écrivent ces 5 élus provinciaux à savoir.

Il faut noter que cette pétition fait bouger les lignes d’autant plus que la lutte pour la démission de cet élu de Watsa n’était jusque-là qu’extraparlementaire avec des marches organisés par des structures de la société civile et des partis politiques de l’opposition.

Ariko Timothée