La ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo était secouée ce jeudi 31 mars par une manifestation des étudiants qui protestaient contre la hausse des frais académiques.
Ce sont plutôt des étudiants de l’Institut Supérieur de commerce qui se sont soulevés et non ceux de l’Université de Kisangani, précise une source au sein de cet établissement d’enseignement universitaire :
« À l’Unikis, il n’y a pas eu manifestations. Vraiment nous sommes ici dans la tranquillité totale. C’est plutôt les établissements voisins ici ISC, avec un peu d’infiltrés aussi comme les taximen qui ont dérangé. Nous apprenons qu’il y avait problème de fixation de frais académique qui étaient affichés en deux tranches c’est pourquoi les étudiants se sont soulevés dans ces établissements là mais, chez nous il n’y a pas ce problème. Nous sommes calmes, au contraire on a était agressé. Des passants, les taximans et autres incontrôlés ont agressé trois étudiants de la faculté de médecine qui sont maintenant en observation aux cliniques universitaires et nous avions demandé aux services qui sont là de prendre en charge ces trois étudiants », a-t-elle expliqué.
Il sied de signaler que le bilan de ces manifestations qui se sont transformées aux échauffourées entre les étudiants et les taximen moto, fait état de deux motos brûlées et trois filles violées au côté d’autres dégâts matériels.
Orientalinfo.net