Le village Selesele et ses environs en chefferie de Bahaa en territoire de Wamba dans le Haut-Uélé toujours vidés de ses populations depuis l’incursion des braconniers dans ce village le 23 et 24 mars dernier.
Ces braconniers venus de la réserve de faune à Okapi d’Epulu situé à la frontière avec le territoire de Mambasa en Ituri avaient atrocement tué deux civils par fusiade et jeté deux pygmées au feu après les avoir ligotés. L’un d’eux a succombé de ses brûlures et l’autre se trouvant dans un état piteux et a été acheminé à Wamba-Centre.
La société civile forces vives de ce territoire plaide pour une assistance humanitaire à ces nombreux déplacés estimés à environ 200 à 300 personnes qui vivent dans des conditions humanitaires déplorables.
« Dans les villages où il y a eu ces tueries, toute la population a fui et maintenant il n’y a plus personne là bas. Il y a déplacement massif de la population. Et avec ça les gens sont entassés et vivent très mal et ça pose un problème humanitaire. Voilà pourquoi, nous appelons à une assistance humanitaire » à expliqué vendredi 06 avril 2018 à Orientalinfo.net l’abbé Charles ABANDI coordonnateur de cette structure citoyenne.
Il dénonce également la désacralisation de la vie humaine et appelle au renforcement des élément des Forces armées de la République Démocratique du Congo(FARDC) déployés dans la région en effectif afin de réserver une contrattaque sévère et dissouasive à ces braconniers qui commettent des exactions contre la paisible population.
Rédaction