Edmond Mitano lors d’une interview le 20 mars 2018 à Durba/photo Héritier MUNGUMIYO

À l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé ce samedi 07 avril 2018, le ministre provincial de la santé dans le Haut-Uele à indiqué que la santé occupe une place capitale dans le programme du gouvernement Lola Kisanga.

Edmond Mitano Dekuba a aucours d’un entretien téléphonique accordé à Orientalinfo.net fait l’état de lieu, défis et perspectives du secteur sanitaire dans le Haut-Uele. Globalement, c’est un secteur qui se porte bien nonobstant les problèmes persistants comme dans tous les autres secteurs a-t-il affimé. Toute fois il reste encore un long chemin à parcourir pour résoudre la problématique de la quantité et la qualité du personnel soignant, le déficit infrastructurel adéquat pour accueillir les malades et la persistance des maladies cibles entre autres le paludisme dont le taux de mortalité reste élevé et le VIH/SIDA dans cette contrée de la République Démocratique du Congo.

De l’autre bout, le patron de la santé dans le Haut-Uele est resté rassurant quant à l’amélioration progressive d’accès aux soins de santé primaire à la population de cette province qu’il a invitée à s’approprier toutes les actions de l’exécutif provincial car rien ne peut avancer avec une population malade a-t-il dit.
Parmi ces actions, Edmond Mitano a notamment cité: la récente campagne à grande échelle de la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action, la campagne de vaccination routinière et celle contre les maladies tropicales.

Pendant ce temps, le prix élevé des factures médicales empêchent au quotidien de nombreuses familles démunies à accéder au soin de qualité offert pour la plupart par des structures sanitaires privées. Du coup ces familles ont tendance à recourir à l’automédication ou carrément à se retourner vers la médecine traditionnelle pour espérer soulager leur maladie avec toutes les conséquences y afférentes peut-on remarquer.

Être en bonne santé

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) paraphrasée par le docteur Jean-Robert Moyela médecin généraliste et coordonnateur de l’Organisation non gouvernementale CENTRE-MAHISHA oeuvrant pour la mélioration de la santé maternelle et infantile, être en bonne santé est un ensemble du bien-être physique, social et mental dans une communauté saine.
La consommation abusive des boissons alcoolisées, le manque hygiène corporel, vestimentaire et alimentaire , manque d’assainissement de son environnement et d’entretien d’une bonne relation avec les autres predisposent l’individu à être à mauvaise santé a-t-il expliqué.

Le docteur Jean-Robert Moyela a de l’occasion conseillé à la population du territoire de Wasta dans le Haut-Uele où est implanté sa structure à se faire consulter par un spécialiste au moins une fois le mois pour garder un bon équilibre sanitaire.

Héritier MUNGUMIYO