C’est ce jeudi 13 Avril 2023 qu’ils ont été présentés à la presse à Watsa, chef-lieu du territoire éponyme, dans la province du Haut-Uele, au nord-est de la République démocratique du Congo.

Trois au total, ces bandits présumés auteurs du récent meurtre d’un taximan de l’association ATAMOV à Beverendi dans la chefferie Mariminza ont été arrêtés à Moku, entité mère de cette juridiction coutumière, le 10 avril dernier, le jour même qu’ils ont commis ce forfait, nous informe la police Nationale congolaise.

 »C’est le lundi 10 Avril dernier que j’ai reçu un appel du numéro inconnu m’informant qu’il y avait une moto sur la route et que ça faisait déjà longtemps que cette moto y était. J’étais obligé de faire la descente sur terrain avec mon équipe. Et réellement il y avait une moto. C’est presque à 200 mètres de la route qu’on avait trouvé le corps. Dans sa poche il y avait des documents de l’association. Son corps a été rapatrié à Moku sur ordre du procureur. Après une heure de temps, nous avions encore reçu un coup de fil des gens de Moku nous disant qu’ils suspectent deux personnes qui parlent kinande et disent qu’ils ont réussi leur opération. J’ai vite dépêché la police pour les récupérer. Les premières personnes à être arrêtées sont Mumbere et Kasereka. Informé de l’arrestation de ses amis, la troisième personne pensait que c’était pour le manque des cartes d’identité qu’ils ont été arrêtés. Il est vite parti amener leurs cartes et lui aussi a été arrêté. Il s’appelle Monsieur Kambale. Les premières preuves que nous avons trouvées c’est par exemple, trois cagoules avec lesquelles ils marchaient, la corde avec laquelle ils ont réussi à tuer le défunt et autres », a expliqué à la presse, Ngasa Dominique, le commandant PNC sous commissariat de Dubele.

L’instruction du dossier continue ajoute la police.

Il faut dire que la population du territoire de Watsa vit la peur au ventre actuellement suite à l’insécurité qui refait surface. Il ne se passe aucune nuit sans qu’on ait la nouvelle de ces ennemis de la paix qui imposent petit à petit leurs lois dans ce territoire pourtant reconnu oasis de paix. La population qui perd progressivement la confiance aux autorités de la place procède à la justice populaire, une manière de faire que condamne la police qui appelle la population à la dénonciation et ne pas se rendre justice.

Ariko Timothée