Le prix des produits de première nécessité ont pris de l’ascenseur sur les marchés du territoire de Faradje dans la province du Haut-Uele au nord-est de la république Démocratique du Congo.

D’après la Nouvelle Société Civile Congolaise locale, un litre de carburant qui se vendait à 2000 franc congolais il y a une semaine, se négocie à ce jour à 2500 fc voire même 3000 fc. Une barre de savon coûte 2500 fc contrairement aux jours passés où elle coutait 1800 fc et un petit sachet du sel quitte 500fc pour 800 voir 1000fc, idem pour un verre du sucre qui passe de 350 à 500 fc. Cette hausse du prix touche également les produits brassicoles, une bouteille de bière coûte aujourd’hui 2000 voir 2500 fc contrairement à 1500 fc les jours passés pour ne citer que ceux-là.

Une situation consequitive au mauvaise état de la route tronçons Durba-Faradje et Faradje-Aba à la frontière du CongogoloSud-soudanaise, indique ce jeudi le coordonnateur de cette structure citoyenne lors d’une interview accordée à nos confrères de la Radio Rhinocéros de faradje.

Étienne Tandele Aroti interpelle les autorités provinciales à vite trouver une solution au risque de vivre le pire dans la contrée :

 » Nous appelons le gouverneur de province, Christophe Baseane Nangaa d’honorer sa promesse celle notamment de réhabiliter les routes y compris les différents ponts dont le pont Nzoro, Faradje dans cette partie de la province du haut-uele », lance-t-il.

À M. Tandele de renchérir :

 » Si cette route n’est pas vite réhabilitée, surtout à cause de la monté de la pluie, c’est du chaos. Et dans ce cas, je ne sais pas si la population va se vouer à quel saint. Le malheur pour nous ce que nos représentants se châmallent toujours au tour des postes alors que nous avons des sérieux problèmes qui concernent la population qui leur avait légué le pouvoir. C’est depuis que nous avons commencé à crié, mais nos cris d’alarme tombent caduques. Nous avons à plusieurs reprises demandé d’abord aux autorités provinciales à venir au secours de cette population, hélas, nos préoccupations sont restées lettre morte », se désole-t-il.

Rappelons que le gouverneur Baseane Nanagaa a fait de la réhabilitation de la route, son principal cheval de bataille depuis son arrivée à la tête du Haut-Uele en avril 2019. Mais seulement des voix se lèvent pour dénoncer le déséquilibre dans l’exécution de ces travaux qui profiteraient plus à certains territoires par rapport à d’autres.

Nanou Mokuba