En territoire de Faradje dans la province du Haut-Uele, le ton monte contre la pour réclamer la réhabilitation de la Route Nationale n°26 axe Nzopi-Afarajd-Aba.
La synergie de la sociétés civile et les chambres de commerce FEC et FENAPEC locales, accordent un moratoire d’un mois à l’État et ses partenaires avant d’entamer des actions de grandes envergure si rien n’est fait pour décanter cette situation.
Dans une correspondance adressée ce lundi 26 avril au gouverneur de province Christophe Baseane Nangaa, ces structures rappellent à l’autorité provinciale sa promesse et l’invitent à l’action :
« Lors de votre passage au territoire de Faradje, surtout pendant le meeting à Faradje et à Aba, vous aviez promis la réhabilitation de l’axe NZOPI- FARADJE- ABA jusqu’à la frontière du SOUDAN DU SUD avant la fin de l’année 2019 », écrivent-elles.
À ces structures précitées de renchérir d’un ton moins tendre :
» Face à ce silence discriminatoire, craignant la coupure de cet axe et ses conséquences sur la vie socioéconomique de la province du Haut Uele, prenons notre responsabilité devant Dieu et le peuple congolais, nous déclenchons des actions citoyennes de grandes envergures dès le 26 mai 2021 à 6heure du matin afin que Faradje rentre dans ses droits ».
Il faut souligner que ce moratoire intervient dans un contexte socioéconomique difficile marqué par la flambée des prix des produits de première nécessité sur le marché de la contrée depuis plus d’une semaine à cause notamment de la dégradation tant décriée de ce tronçon routier.
Xavier Tereka/ Faradje