Pour la plupart, des personnes périssent dans les puits d’exploitation semi industrielle depuis l’avènement de la problématique chinois et leurs coopératives supplétives vers 2021 dans cette partie du Haut-Uele.
Depuis lors, l’élu du BUREC logé dans le regroupement Alliance Bloc 50 (A/B 50), indique avoir documenté plus d’une vingtaine des cas seulement pour la chefferie Mariminza et le secteur Gombari dont il dispose des chiffres exacts.
Très consterné par ce phénomène, Ombeni Kavunga en veut pour preuve, le dernier cas en date qui remonte du samedi 04 mai dernier non loin de Moku.
Redoutant l’extermination à petit feu de ses électeurs dans ces mêmes circonstances, l’élu de la zone sollicite l’implication du bureau de la première institution politique provinciale, qu’il exhorte de prendre des mesures contraignantes à l’égard de ces sociétés minières pour arrêter l’hémorragie.
« Dans la chefferie Mariminza seule, nous avons notifié 22 décès par noyade et au secteur Gombari nous en avons enregistré huit. Et je sais que dans d’autres secteurs tels que Mangbutu, il y en a mais je n’ai pas les chiffres avec moi. Ça constitue un danger permanent pour notre population honorable président. Et si on pouvait peut-être inviter ces entreprises après exploitation, de pouvoir remblayer leurs chantiers, ça serait une bonne chose pour ne pas exposer notre population, qui constitue notre base. Si aujourd’hui nos électeurs commencent à mourir de la sorte, je ne sais pas qui nous éliront encore à la mandature prochaine. Ainsi, honorable président, je demande l’implication de votre bureau dans cette situation parce que si quelque chose n’est pas fait dans ce sens, nous continuerons de perdre nos électeurs, en tout cas il y a péril en demeure », a-t-il prévenu.
Joël Lembakasi
