La résurgence de la fièvre hémorragique d’Ébola dans l’aire de santé d’Ikoko Impenge dans la zone sanitaire de Bikoro en Equateur avec à ces jours 39 cas dont 18 décès parmi les quels un corps soignant fait déjà réfléchir les autorités politio-administratives et sanitaires de la zone de santé de Watsa dans la province du Haut-Uélé.
Au cours d’une réunion élargie du comité local de sécurité présidée par l’administrateur assistant en charge de l’économie, finance et développement Madame Dieudonnette munguananjo ce mardi 15 mai 2018 au bureau administratif à Watsa, les participants ont exhorté la population locale à s’approprier le lavage des mains avec de l’eau chlorée ou des savons anticeptiques en plus d’éviter de consommer les viandes boucanées et se serrer les mains durant cette période où l’épidémie reste déclarée dans le pays. Le lavage des mains obligatoire instauré déjà par la société aurifère Kibali gold mine installée à Doko dans ce territoire situé à plus de 2000km de Bikoro pour ses employés et visiteurs sur son site en plus du thermomètre Laser disponibilisé à son aéroport de Doko qui accueille au quotidien des gens de tout bord.
Le docteur Emmanuel Agama, médecin chef de zone ad Intérim de cette zone sanitaire explique que ces mesures préconisées par le ministère national de la santé publique et Préchées à la population de Watsa visent à la sensibiliser à rester vigilante afin d’éviter si possible l’atterrissage inattendue de cette épidémie hémorragique dans cette contrée du pays où elle a sévi en 2012 au chef-lieu de province, Isiro.
Il sied de noter que cette rencontre qui s’est clôturée par la mise sur pied d’un comité de pilotage pour le suivi de l’évolution de cette épidémie afin d’en informer instantanément la population s’est tenue en attente des résultats des échantillons prélevés sur un jeune de 19 ans décédé à la suite d’une maladie apparentée à Ebola au village Zoro dans le groupement de Tadu dans la zone sanitaire de Faradje voisine acheminés à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) à Kinshasa pour des analyses loborieuses. La population appelée à garder son calme, à ne pas céder à la panique et surtout à signaler tout nouveau cas similaire aux autorités sanitaires martèle le ministre provincial de la santé. Edmond Mitano indique que les mesures nécessaires sont prises pour parer à toute éventualité.
Rédaction
