Dans la province du Haut-Uele au nord-est de la République Démocratique du Congo, les détracteurs du nouveau patron provincial de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), Bwana Senga Serge, sont aux abois après avoir fourré un coup d’épée dans l’eau.

À peine nommé à sa fonction le vendredi 13 mai, ce dernier est victime d’une cabale sur fond d’un prétendu dossier d’enlèvement des deux jeunes filles mineures depuis le 02 mai 2022 d’après les auteurs de cette accusation farfelue.

« Ce sont des montages  malheureusement très mal conçus qui proviennent de ses collègues et dans le seul but de se maintenir à Isiro. Le fait remonterait au 02 mai et c’est seulement après son élévation au grade du numéro un de l’ANR (ndrl : plus de dix jours après) que les familles auraient entamé la recherche de leurs enfants. Pourtant la distance qui sépare Isiro-Kinshasa est généralement moins de quatre heures par vol. Aussi, depuis quand voyager dans un même avion avec quelqu’un en partance pour la même destination est synonyme d’enlèvement ? Vraiment faux, pathétique et ridicule », réagit une source proche du dossier sous couvert d’anonymat.

D’après les investigations menées par Orientalinfo.net, les deux filles prénommées Merveille et Plamedi, sont plutôt à Kinshasa sur appel de leur tante maternelle habitant sur l’avenue Musuaru N° 17 à Lemba Salongo.

Auditionnées à l’ANR / Kinshasa, elles auraient affirmé avoir voyagé avec leur propre argent et nié catégoriquement toute idée de leur enlèvement  contrairement à ce qui se raconte dans les réseaux sociaux qui n’aura aucun impact sur la nouvelle mise en place décidée par la hiérarchie de ce service d’intelligence.

Vérification faite, cette version blanchit le nouveau Redoc qui d’après plusieurs témoignages, est un habitué de la ville d’Isiro depuis 2013, où  il a mené plusieurs missions sécuritaires sans jamais être soupçonné des pareilles allégations. Il est plutôt reconnu dans l’opinion publique pour ses prouesses notamment dans le cadre de l’organisation du cinquantenaire de la bienheureuse Anuarite en 2014 et de la récente visite visite de la première dame Deniese Nyakeru dans cette partie du pays.

Ayant bénéficié de la confiance de la direction générale, Bwana Senga reste très serein et inébranlable dans sa disponibilité à servir le pays et va regagner son lieu d’affectation le plutôt possible. N’en déplaise qu’aux tireurs des ficelles derrière ce vrai faux montage éhonté, oubliant que l’administration publique n’est pas une entité coutumière, révèle l’un de ses porches.

Rédaction