Dans la province du Haut-Uele au nord-est de la République Démocratique du Congo, la société Kibali GoldMines éprouve d’énormes difficultés d’accès dans plusieurs parties de son périmètre envahies par des exploitants artisanaux illégaux notamment à Renzi, Matiko et autres endroits.
La situation est déplorée par le jeune notable du secteur Kibali, Jonh Oriane.
Dans une interview accordée à la presse ce mercredi 17 mai 2023, il révèle que ces envahisseurs opèrent parfois sous le label des coopératives minières sans respect du code minier en vigueur dans le pays.
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Actuellement renchérit-il, le géant minier se trouve en difficulté dans ses opérations d’exploration au risque de bloquer l’exploitation minière et, cela malgré que Kibali GoldMines s’acquitte régulièrement de ses devoirs fiscaux :
« Aujourd’hui, le Congo en général est en train de tirer profit de la société Kibali GoldMines. Elle paye les taxe tant au niveau national, provincial que local. Mais, maintenant ce sont des gens qui ne payent aucune taxe qui veulent entrer et exploiter dans son périmètre d’une façon totalement anarchique. C’est très écoeurant car ce sont des endroits bien bornés par le cadastre minier, en plus connus de tous, mais illégalement envahis. Nous leur demandons de libérer sans conditions ce périmètre et Kibali recouvre ses droits d’exploiter pour continuer à payer les taxes ».
John oriane invite ces envahisseurs à libérer dans l’immédiat ce périmètre légalement acquis par Kibali GoldMines pour ne pas bloquer l’élan du développement de la contrée.
Pour lui, il y a plus de bénéfices pour le milieu dans l’exploitation industrielle qu’artisanale d’autant plus que cette dernière ne profite qu’aux individus sans aucun impact socioéconomique collectif.
Par ailleurs, il met également en garde tous ceux qui s’évertuent à salir le nom du chef Dieudonné Surur dans cette sale besogne.
« Que des gens cessent de se couvrir au nom du chef du secteur. C’est un légaliste qui respecte l’engendrement du chef de l’État et soutient sa vision « le peuple d’abord ». Ça ne signifie pas qu’il faut aller exploiter chez autrui. Le chef ne peut jamais octroyer le périmètre de Kibali à des tiers pour exploitation. », martèle J. Oriane.
Les informations à notre possession font état également de l’arrivée fracassante d’un groupe d’exploitants avec des engins lourds accompagné d’un costaud dispositif sécuritaire du côté de Matiko. Ils seraient également installés dans une portion du périmètre du géant minier.
Orientalinfo.net