Le directeur de cette maison carcérale qui rapporte l’information à la presse indique que le fait a eu lieu dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 mai dernier.
Froribert Mopaya précise qu’au total 26 prisonniers qui occupaient l’une des cellules de cette maison de correction située au cœur du chef-lieu du territoire de Watsa (Haut-Uele) ont réussi à prendre la poudre d’escampette.
Il pointe la négligence de la part du chef de poste commis à la garde doublée au délabrement très avancé de cette prison construite à l’époque coloniale d’être à la base de cette énième évasion massive.
»C’était dans la nuit du 16 au 17 mai vers 19heures. Je suis arrivé le matin trouver que tous les chefs des postes n’y étaient plus. J’ai essayé de tourner dans l’autre salle, j’ai trouvé qu’il y avait des gens, mêmement dans l’autre salle qui est derrière mais cette salle là était quasiment vide. Les policiers qui montaient la garde ont abandonné les armes ici sous les conteneurs. Moi je crois que les prisonniers ont peur de voir que la nouvelle prison est en pleine construction et qu’ils seront transférés là-bas. Il se pose aussi un problème à ce qui concerne l’état de la prison. Comme vous pouvez constater, les mûrs sont fissurées » a-t-il expliqué à César Dedebha fils, journaliste à la radio Tangazeni Kristo RTK Watsa.
Actuellement, seuls 20 détenus dont 5 femmes et 2 mineurs sont à la prison centrale de Watsa après cette évasion ajoute notre source.
Il sied de noter qu’aucune personne de ces évadés n’a été appréhendée jusqu’à présent.
Rédaction