Des vaches Mbororo dans un champ au village Bhadjube, groupement Ombadroa en chefferie des Logo Ogambi/ photo, droits tiers

La progression des éleveurs Mbororo en territoire de Faradje dans la province du Haut-Uélé inquiète les ressortissants de cette entité récemment sortie des affres de la rébellion Ougandaise de l’armée de Résistance du Seigneur (LRA).

Après l’expiration mardi 21 mai 2019 de l’ultimatum de 10 jours lancé à ces bouviers dont certains sont porteurs d’arme à feu pour regagner leur site de cantonnement à Niangara, des voix s’élèvent pour attirer l’attention de l’État congolais sur le risque de la dégénérescence de la situation à la suite de la léthargie dans le traitement de la problématique Mbororo vielle de plusieurs années sans solutions concrètes favorables à la population congolaise.

Le député provincial Jean Faustin Akuma Tasile propose à la population d’éviter tout attelage socioéconomique avec ces visiteurs indésirables.

« Ne laisser aucun centimètre de vie au mbororo sur le sol de Territoire de Faradje au mbororo. Ne pas acheter les viandes de leurs vaches. » conseille cet élu du peuple à sa base électorale.

Il prône en outre la résistance populaire contre l’aliénation de la terre congolaise par des éleveurs étrangers illégaux et envahisseurs.

« La population de Territoire de Faradje doit coopérer avec les autorités compétentes. La société civile doit aider la population de Territoire de Faradje à faire attendre sa voix en application de l’article 26 de la constitution de RD Congo. Et lorsqu’il y a résistance de mbororo, La population de territoire de Faradje doit Utiliser tous les moyens possibles de résister aux installations des mbororo contre vents et marins. »

Ce phénomène Mbororo peut nous engendrer tôt ou tard des conflits fonciers craint un autre compriote.

 » Cette situation de Mbororo devienne trop inquiétante et préoccupante . Car, ces migrants sans papiers au sol Congolais font du mal à la population au vu et au su des autorités congolaises. Ceci prouve l’incapacité des autorités congolaises à résoudre le problème ? Faut-il une justice populaire? S’interroge notre interlocuteur.

On enregistre depuis l’envahissement de ces étrangers du sol Congolais, la perte des vies humaine, la destruction de l’environnement et des sources d’eaux et autres dégâts matériels importants.

Nano Mokuba/Orientalinfo.net

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