Vue partielle d’un quartier Chaud de Durba(Watsa)/Ph. Scarpicha

En territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele, la synergie de la société civile appelle la population à observer trois journées ville morte soit du lundi 24 au mercredi 26 mai prochains sur toute l’étendue de ce territoire.

Cette action soutenue également par la la jeunesse et l’UDPS, vise à protester contre la résurgence de l’insécurité marquée par des vols à main armée et le dysfonctionnement manifeste dans le processus de délocalisation des personnes affectées par le projet Kalinva-Ikanva effectuée par l’entreprise Kibali GoldMines dont le département social est indexée de non roi respect du code minier et des principes applicables en matière de délocalisation.

La synergie de la société civile dénonce également le retard constaté dans l’effectivité de la dotation de 0,3% et la signature du cahier des charges en conformité avec le code minier révisé.

Les animateurs de ces trois structures citoyennes (Société civile forces vives de Durba, Nouvelle Société Civile Congolaise de Durba et la société civile de la RDC/Watsa), exigent également le départ sans conditions de l’administrateur du territoire Innocent Makanda Mwamba Lubusu et son adjoint Bulo, accusés d’incompétence et mutisme devant les questions touchant l’intérêt de leurs administrés et des quelques responsables des services de sécurité inamovibles dans cette partie du pays depuis plusieurs années.

De son côté, l’autorité territoriale s’oppose à l’organisation de ces journées villes mortes pour vice de procédure :

« Je ne suis pas informé par les organisateurs. Ensuite la FEC et la FENAPEC, deux organisations économiques s’opposent comme moi à cette manifestation. Ceux qui m’accusent ignorent la limite de leurs attributions. Ils sont société civile du secteur Kibali et non de territoire. Leur entité est le secteur Kibali non le territoire. », rétorque Innocent Makanda Mwamba, appelant la population à vaquer librement à ses occupations comme de coutume, étant donné que les cas des bandits armées sont déjà à l’instruction à l’auditorat militaire garnison d’Isiro.

Pendant ce temps, la société Kibali GoldMines qui prévoit rentrer lundi les représentants de ces populations mécontentes par cette délocalisation à problème, rappelle à l’opinion publique que les questions de réinstallation se discutent dans un Forum (GTR) constitué des représentants des villages concernés, les chefs des villages concernés, la société civile ainsi que l’Etat.

Orientalinfo.net