Bureau provincial/ Haut-Uele

Le calme règne désormais à la tête de la coordination provinciale de l’environnement en province du Haut-Uele, dans la partie nord-est de la République Démocratique du Congo. C’est après des manifestations signalées lundi matin 20 mai devant le bureau du service précité.

Des agents protestaient contre l’administration parallèle installée au sein de ce service public avec notamment deux coordonnateurs qui se disputaient le siège, dont
Jacques Bofete Mputshi et Jean de Dieu Kpalegbia qui assumait l’intérim depuis près de trois ans après la suspension de son titulaire suspendu par le gouverneur de province.

Jacques Bofete reprend son poste grâce au parquet de grande instance qui l’a enfin reconnu responsable du service. L’intéressé appelle à l’apaisement et insiste sur la collaboration avec tous les agents pour l’essor du secteur, conformément aux textes le régissant.

« Les agents ont tout simplement été induits en erreur par l’ignorance des textes qui régissent notre service. Pour le moment, la situation est calme. Tous ceux qui s’opposaient ont rejoint la raison, voilà pourquoi vous nous avez trouvé en pleine réunion pour la réorganisation du service. Pour améliorer le travail, nous devons simplement nous conformer aux textes pour que chacun connaisse sa place, nous sommes administratifs, l’administration est apolitique et nous ne devons que suivre la loi. De toutes les façons, je n’ai aucun problème avec  les agents. Mon objectif est que tout le monde vienne travailler. Ceux qui n’ont pas obtempéré ont été arrêtés. Mais en ce qui me concerne, je suis prêt à accueillir tout le monde même ceux qui se sont égarés, sauf si quelqu’un ne peut pas de moi, ça c’est autre chose.  Je ne suis pas là pour dissocier tel ou tel autre groupe, que j’aime l’un et je déteste l’autre. Mon message est clair, que tout le monde regagne le travail, s’il y a des problèmes, nous allons les régler en interne », a lancé Jacques Bofete Mputshi qui a repris son fauteuil.

Soulignons pendant ce temps, que cinq agents manifestants, brûlant des pneus devant leur bureau  restent sous le verrou de la justice après avoir été interpellés par la police. Ils ont été transférés au parquet qui les a à son tour transférés à la prison centrale Amiza le mercredi 22 mai, renseignent des sources judiciaires. La justice leur reproche l’obstruction à sa décision sur cette affaire, car l’ayant tranché depuis le 27 du mois passé, l’outrage à l’autorité, l’incitation à la haine tribale, la rébellion et le trouble à l’ordre public.

Joël Lembakasi.