C’est l’administrateur du territoire assistant en charge des questions politicoadministratives qui a procédé au lancement officiel de la paie des allocations familiales du premier trimestre 2019 aux travailleurs par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) antenne du ressort. Bulo Basani a appelé au respect de cette nouvelle disposition légale par les parties prenantes.
La cérémonie s’est déroulée dans la salle polyvalente de Durba en territoire de Watsa, dans la Haut-Uele en présence des bénéficiaires, des employeurs et d’autres personnalités.
« Cette activité imprime l’inauguration d’une nouvelle ère marquant la volonté des gouvernants à assurer une meilleure protection sociale de la population. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre effective de la réforme du régime général de sécurité sociale consacrée par la loi du 15 juillet 2016, apportant de nombreuses des innovations en faveur des assujettis notamment le paiement de l’allocation familiale. » a indiqué dans son speach Jean Robert Azande, chef de centre de gestion de la CNSS/Watsa.
Seuls les employés de l’entreprise KMS (Kibali Mining Services) en ordre avec les documents exigés ont bénéficié de ce premier paiement. Occasion pour le responsable de la CNSS de conscientiser les travailleurs et employeurs sur l’importance de se conformer aux exigences légales en la matière.
« Chers partenaires, en principe les allocations familiales sont payées par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale aux assurés. Le paiement sera fait par les employeurs utilisateurs des assurés bénéficiaires au moyen de fonds mis à leur disposition par la CNSS. Mais, pour qu’un travailleur bénéficie des allocations familiales, son employeur doit introduire auprès du centre de gestion de son ressort une déclaration de composition familiale de ce travailleur moyennant un formulaire modèle F6. Et chaque travailleur doit communiquer à la CNSS des informations exactes. »
De son côté, le président du tribunal de paix associé à ladite cérémonie a attiré l’attention des assujettis sur leur responsabilité pénale qui pourrait violer cette nouvelle loi. Il s’agit notamment de l’omission de la déclaration de ses activités, celle des déclarations obligatoires, de l’omission de solliciter l’immatriculation de son travailleur et de la communication des informations inexactes.
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