Les activités socioéconomiques tournent au ralenti ce lundi 24 mai dans la cité minière de Durba et celle Watsa dans la province du Haut-Uele.
C’est la conséquence de l’appel à l’observance des trois journées ville morte décrétées par la synergie de la société civile pour protester contre la multiplicité des cas des vols à main armée pour lesquels les organisateurs exigent le départ de l’administrateur dudit territoire et le dysfonctionnement dans le processus de délocalisation des personnes affectées par le projet Kalinva-Ikanva opérée par l’entreprise Kibali GoldMines.
Ce matin, les boutiques sont restées fermées au niveau du marché central local, plusieurs parents ont préféré gardé leurs écoles, moins de trafic également sur les routes pendant que des stations essences, des agences de transport en commun et certains magasins tenus par les grands opérateurs économiques ont ouvert ou fonctionnent avec leurs portes semi-ouvertes, ont constaté nos reporters qui ont fait la ronde.
La rencontre prévue entre les organisateurs associés à d’autres couches sociales et la société Kibali GoldMines a été reportée sur fond de tension dans la salle car l’interlocuteur proposé par KGM a été récusé sur le champ.
Nos sources renseignent que Les parties prenantes pourraient se retrouver ce mardi pour discuter des revendications adressées liées aux opérations de géant minier au tour d’une table.
Orientalinfo.net