Les opérateurs économiques poursuivent ce mardi 28 mai, leur deuxième journée consécutive du mouvement de grève à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele au nord-est du pays.
C’est sur appel de leurs syndicats patronaux respectifs faisant suite au désaccord persistant entre eux et la mairie autour de la taxe sur la location des échoppes.
Les boutiques, magasins, et les alimentations ferment leurs activités, hormis les officines pharmaceutiques et les petits commerces qui fonctionnent depuis la veille.
Entre-temps, les deux chambres commerciales ont poursuivi les pourparlers avec les autorités compétentes sur cette question lundi. Elles ont été à l’assemblée provinciale où elles ont échangé avec les membres du bureau sous l’égide du vice-président faisant intérim de son titulaire en mission. L’organe délibérant a rassuré de son implication pour que la paix règne entre les deux parties en conflit.
La société civile pour sa part adhère à ce mouvement. Position affichée par la société civile du peuple congolais section urbaine lundi soir. Clovis Mihidiye son responsable réclame la transparence dans les actions de la mairie et félicite les commerçants pour cette unité. Il soutient l’extension de la grève jusque dans les marchés pour que l’hôtel de ville revienne à la raison, dit-il.
La FEC et la FENAPEC félicitent leurs membres pour le respect de ce mot d’ordre et les invitent à maintenir la grève jusqu’à une issue favorable des discussions avec les autorités. Les deux chambres économiques réunissent tout de même leurs membres respectifs dans une assemblée générale extraordinaire commune ce mardi, à laquelle est conviée synergie de la société civile.
Pour sa part, la mairie, dans un communiqué le même lundi dans la soirée, rappelle le devoir civique à chaque opérateur économique de s’acquitter de ses impôts, taxes, droits et redevances. L’hôtel de ville invite par ailleurs tout opérateur économique en ordre d’ouvrir ses activités dès ce mardi pour ne pas obstruer à la procédure judiciaire en cours et prévient du scellage de la porte de tout contrevenant en ordre ou pas.
Chose qui n’a pas été observée par les commerçants qui se fient aux orientations de leurs dirigeants.
Joël Lembakasi