Le commandant a.i de la PNC Watsa, le commissaire supérieur principal, Éric Biamungu Mpereza vendredi 29 mai 2020 ©Orientalinfo.net.

Le commandant ad intérim de la Police National Congolaise en territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele au Nord-est de la République Démocratique du Congo, déplore le relâchement dans le respect des mesures préventives contre la pandémie de coronovirus.

Le commissaire supérieur principal Éric Biamungu Mpereza a relevé ce constat lors d’une interview accordée vendredi 29 mai 2020 à Orientalinfo.net.

Il indique que cette situation concerne et la population et les éléments de la police qui adoptent un comportement indifférent face aux mesures barrières préconisées.

« Ici à Watsa c’est comme si les gens ne suivent pas les médias et ne voient pas ce qui se passe. Visiblement, ils attendent que cela arrive ici pour qu’ils se mettent au respect strict des mesures préventives. Je fais la ronde du territoire de Watsa, j’ai trouvé que les gens continuent à ignorer le coronavirus et ses conséquences. » déclare-t-il.

L’autorité policière exhorte les uns et les autres à la prise de conscience faute de s’exposer à la rigueur de la loi.

« Je demande à la population de ne pas continuer à faire semblant d’ignorer que cette pandémie existe et que ça tue. Personne ne saura quand ça viendra. Le mieux serait de prévenir en mettant en application les mesures barrières. »

Par ailleurs, il qualifie d’un coup d’épée dans l’eau, la potentielle démarche de ceux qui prépareraient marcher contre la police dans sa rigueur de faire appliquer la loi.

« Dans les ganda, les gens croient qu’on leur a interdit de vivre car vivant de ça. Idem pour certaines églises. Malgré tout ce qu’on a fait. J’ai envoyé les éléments les sensibiliser qu’il y aura des amandes qu’ils payeront s’ils continuent mais ils disent que c’est de la tracasserie. Il y a d’autres gens qui se préparent à marcher contre la police. Je leur sit que c’est un coup d’épée dans l’eau car la police ne va pas lâcher prise pour faire respecter ces mesures préventives et des gestes barrières qui doivent être d’application stricte par tout le monde sans exception aucune. » martèle l’officier de la police.

Rédaction