Les activités économiques ont repris leur cours normal la matinée de ce vendredi 31 mai à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, après quatre jours de paralysie suite à la grève des opérateurs économiques décrétée depuis le lundi 27 mai sur toute l’étendue de cette ville au sujet du désaccord persistant autour du recouvrement forcé de certaines taxes par l’hôtel de ville.

Ceci est la résultante de la médiation, le jeudi 30 mai, de l’assemblée provinciale qui a offert ses bons offices afin de rétablir l’ordre et résoudre définitivement la crise entre les deux parties qui travaillent en partenariat public-privé depuis toujours.

Les syndicats patronaux ainsi que la mairie se sont chacun fait des concessions pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans l’entité, prenant des engagements mutuels les uns les autres.

« Les chambres de commerce FEC et FENAPEC conviennent de la levée immédiate de leur mouvement de grève d’une part. La mairie s’engage à obtenir du parquet, la levée de la mesure de scellage, de l’autre. Les deux parties s’engagent à trouver dans les 48 heures un compromis global », lit-on sur ce document intitulé compromis partiel entre la mairie et les deux chambres de commerce FEC et FENAPEC.

L’ambiance habituelle a repris au centre commercial de Mendambo tout comme au centre-ville, où les boutiques ont ouvert leurs portes depuis environ 6h30′; les boutiques scellées ont été débloquées.

Dans l’entre-temps, les deux parties ont ouvert les négociations ce vendredi à l’assemblée provinciale qui en assure l’interface, en présence notamment des responsables des services provinciaux du budget, de l’économie et des finances pour la facilitation et l’interprétation claire des textes légaux autour des actes qui posent problème dans la perception des taxes sur la location d’échoppes et de stationnement.

Au regard de l’évolution de la situation, les présentes discussions pourraient aboutir à la signature d’une convention entre l’hôtel de ville et les chambres de commerce en vue de la perception desdites taxes, dans le but de favoriser le développement de la ville, apprend-t-on des sources crédibles proches des protagonistes.

Par ailleurs les pourparlers s’étalent sur deux jours pour dégager un consensus final autour de la question. Dossier à suivre…

Joël Lembakasi