La localité de Musongwa après l’attaque des hommes armés ce mardi 21 mai 2019/photo, droits tiers
Cette décision de la jeunesse Alur du Congo section de Mahagi dans la province de l’Ituri est consécutive à la recrudescence des atrocités qui se produisent en Ituri en générale et à Mahagi en particulier depuis novembre dernier.
« En collaboration avec les différentes structures citoyennes de la place, la jeunesse Alur de Mahagi décrète chaque lundi la Journée « Ville Morte »sur toute l’étendue du territoire afin de pousser les autorités à vite trouver une solution. »
Déjà plus de 30.000 déplacés en Chefferie de Mokambo fuyant les dernières incursions des assaillants en provenance du territoire de Djugu en proie à l’insécurité depuis fin 2017 sont enregistrés.
Outre cette action, la jeunesse Alur menace d’actionner les dispositions Constitutionnelles en vigueur en RD Congo dans ses articles : 62, 63, 64 et 67 pour préserver l’intérêt suprême de tous les habitants de cette entité si la situation perdurait.
» Nous venons de constater plus de trente mille déplacés de quatre groupements administratifs de la Chefferie Mokambo abandonnant leurs champs et domiciles pillés et brûlés par le passage des assaillants Lendu. Et regrettons le Flou entretenu sur l’identité réelle des auteurs de ce délits malgré des preuves des cartes d’électeurs des assaillants remises aux autorités militaires de Mahagi et la banalisation de ces identités à des personnes non identifiées. »
Dans son communiqué d’une page daté du 30 mai 2019, la jeunesse Alur de Mahagi constate également avec amertume une récurrence d’attaques dans le territoire de Mahagi spécifiquement en chefferie de Mokambo où les maisons sont brûlées, les biens détruits, des personnes tuées et cela a l’absence total des services de sécurité et de l’autorité de l’État depuis le 28 novembre dernier.
« Ces assaillants viennent de la collectivité de Walendu Pitsi et les biens pillés sont acheminés et vendus au centre urbain et marchés de cette collectivité dont KPANDROMA » précise la même source.
Nano Mokuba