Le député national Daniel Furaha Uma ne décolère pas contre la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) qu’il qualifie de témoin inactif de massacres et atrocités inhumaines perpétrées sur les civils en province de l’Ituri depuis fin 2017

Dans une lettre ouverte adressée le 29 mai dernier au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, l’élu de Mahagi (Ituri), fait observer que la présence Onusienne et de ses forces de la MONUSCO n’a servi à rien, nonobstant le renouvellement de son mandat le 19 décembre 2019 sur fond de contestation populaire.

« J’ai cru à un mandat d’espoir (…). Ce pendant, en Ituri, l’horreur s’est amplifiée, toutes les entités ont été endeuillées avec son épicentre dans le territoire de Djugu. (…) Le fossé se crée avec les espoirs des populations. Ce n’est pas pour observer ou encadrer l’horreur inhumaine que la résolution 2502 a prorogé « à titre exceptionnel » le mandat de la brigade d’intervention de la MONUSCO. »

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M. Furaha souhaite désormais l’implication de Guterres pour voir la la MONUSCO devenir plus active sur le terrain afin de fournir une protection efficace, dynamique et intégrée des civils en plus de mener des offensives ciblées et énergiques pour neutraliser les groupes armés. Ceci d’autant plus que, la MONUSCO a lamentablement failli dans sa mission principale de protection les civils malgré les 14.000 militaires, 660 observateurs militaires d’état-major, 591 policiers et 1.050 membres d’unités de la police au côté de 360 membres parlementaires d’unités de la police constituées mis en sa disposition.

« Je sollicite de votre autorité un éclairage urgent, par le biais de notre parlement national , pour rassurer le peuple congolais, celui de l’est en général et de la province de l’Ituri en particulier. »

L’élu du peuple s’insurge également contre le pillage à outrance des ressources naturelles dans cette partie du pays en proie à l’insécurité marquée par les tueries, vols, viols, incendie des maisons et autres attribués aux miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo.

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