La cité minière de Durba en territoire de Watsa dans la province du Haut-Uélé connaît à ces jours une recrudescence sans précédent des cas de vol et autres formes de criminalité.
Aucune nuit ne passe sans que plusieurs maisons soient visitées par des bandits. Ces malfrats emportent de passage tout ce qui les intéresse. Mêmes les églises et orphelinat ne sont pas épargnées de cette visite souvent nocturne. Et comme tout ce la ne suffisait pas, ces hors-la-loi s’arrogent même le droit des faiseurs de lois sur les routes dans les coins stratégiques entre 22h30′ et 5h00′ du matin, ravissant téléphone, argent et autres à leurs victimes.
Au vu de l’ampleur de cette situation, la police appelle à une franche collaboration de la population pour endiguer ce phénomène qui a élu domicile dans cette cité cosmopolite à forte densité des occupants.
Pour le commissaire supérieur principal Éric Biamungu Mpereza, commandant adjoint au commissariat territorial de la police de Watsa, les efforts fournis par les services de sécurité pour venir à bout de ce nouveau phénomène ne peuvent produire de bons résultats qu’avec le soutien de la population.
« Nous sommes conscients de la hausse de la criminalité à Durba, nous nous déployons à dementeller et éradiquer ces malfrats. Nous sollicitons la franche collaboration de la population, nous livrer l’information en temps ou porter plainte contre l’inconnu pour nous permettre de tout comprendre sur le mode opératoire de ces bandits et paufinner des stratégies adéquates. La police ne peut être partout au même moment mais la population si. «
Le numéro 02 de la PNC/WATSA réfute par ailleurs toute complicité avec les agents de l’État qu’alègue la population dans cette sale besogne. Cette dernière affirme constater l’impuissance des services de sécurité face aux bandits. Éric Biamungu promet de traduire en justice les cas isolés qui s’avéreraient.
Héritier MUNGUMIYO
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