la société civile de forces vives de Faradje dans le Haut-Uélé opposée à l’utilisation de la machine à voter par la CENI pour l’organisation des élections du 23 décembre prochain.
Ceci ressort d’une assemblée générale de cette structure d’appui à la démocratie tenue au début de la semaine encours à Faradje-Centre et qui a tablé sur la question.
Rigorbert Madrakele, son coordonnateur explique que la machine à voter présenterait un risque réel de manipulation pour les électeurs de Faradje en majorité analphabètes. Il estime que dans cet état de chose, le résultat des scrutins souffriront de crédibilité.
» nous rejetons l’utilisation de la machine à voter par ce qu’elle ne nous garanti pas la liberté, la transparence et la crédibilité du vote. Jusque là, la majorité des électeurs de Faradje n’ont même pas vu cette machine car la campagne de sensibilisation initiée par la CENI évolue en dents de scie. Et même ceux qui ont déjà palpé cet outil éprouve beaucoup de difficultés. Nous souhaitons que si les résultats de ces élections seront contestés comme ça se dessine déjà en amont avec cette machine à voter très controversée, que notre territoire n’ait pas une part de responsabilité. Certe, nous voulons des élections selon le calendrier de la CENI mais pas avec un système électoral qui conduira le pays dans un Chao. »
La société civile forces vives de Faradje propose à la centrale électorale de revenir au système de vote manuel déjà expérimenté et connu dans le pays durant les deux précédentes élections.
En réaction, le chef d’antenne Ceni Faradje en déplacement à Isiro parle des aléas de la démocratie. Monsieur Jules NDRANDEMA ne comprend pas ce revirement de ces animateurs de la société civile qui pourtant l’avaient invité avant son départ pour Isiro pour une séance de simulation de vote. Il les invite à s’imprégner de cette machine à voter avant de la récuser ou émettre un quelconque avis.
Héritier MUNGUMIYO
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