La bourgmestre de la commune de la Tshopo à Kisangani, a échangé mercredi 14 juin avec les courtiers de sa juridiction. Au menu de leur discussion, la sensibilisation sur l’importance de l’enregistrement parcellaire obligatoire au niveau de la commune.
Dans son adresse, Mme Marianne Batamane a informé à ces courtiers communément appelés commissaires des parcelles et maisons de son entité qu’ils ont le devoir de sensibiliser à leurs tour les acheteurs et vendeurs des parcelles dès les premiers processus de vente.
La plus jeune bourgmestre de la ville de Kisangani a, de l’occasion, appelé ces congolais proches de la population à un travaille en synergie avec les autorités municipales en vue d’éradiquer la mauvaise pratique de la vente officieuse entre les propriétaires de terres et acheteurs au détriment de l’État Congolais qui a élu domicile au sein de la population de la ville de Kisangani en général et de la commune Tshopo en particulier. Une pratique qui occasionne des nombreux conflits parcellaires dans la ville de Kisangani.
» Normalement, les deux parties prenantes concluant l’acte de vente doivent obligatoirement passer à la commune pour le changement d’adresse permettant une nouvelle mise en jour des éléments sur la parcelle. Une opération qui sécurise les parties prenantes en cas des dossiers judiciaires d’une part et rentabilise les recettes de l’État Congolais de l’autre », a précisé Mme Batamane.
Se confiant à orientalinfo.net, elle a souligné que les documents parcellaires délivrés par la commune sont un soubassement permettant au nouveau propriétaire de poursuivre d’autres démarches.
Satisfait du contenu de la rencontre, le président de l’association des négociants parcellaires de la commune Tshopo se dit flatté par cette initiative bénéfique à tous et promets un soutien indéfectible à cette opération.
Retenons que dans le même ordre d’idée, l’autorité municipale projette, dans les jours avenirs, une autre réunion avec tous les chefs des quartiers de sa municipalité.
Nanou Mokuba