Le 20 juin de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale du réfugié. En 2022, elle est placée sous le thème : » Chacun. Partout. Tout le temps. Toute personne a droit à la sécurité « .
En marge de la célébration de cette journée, le bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a organisé ce vendredi 17 juin, une conférence débat et une journée porte ouverte à Faradje, dans la province du Haut-Uele, au nord-est de la RDC.
Cette grande activité a connue la participation du comité local de sécurité chapeauté par l’administrateur du territoire, les partenaires du HCR, les représentants des réfugiés sud-soudanais, les ONG locales, les organisations de la société civile, les confessions religieuses, ainsi que des chevaliers de plume.
Dans sa présentation, le chef du bureau du HCR Faradje, a indiqué que la journée mondiale du réfugié est une journée internationale qui a été établie par les Nations Unies afin de rendre hommage aux réfugiés à travers le monde entier. Elle met en lumière la persévérance et le courage des personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays d’origine pour échapper au conflit ou à la persécution.
Rolince Mbungo souligne que UNCHR apporte tout son soutien au gouvernement de la RDC en matière de protection et de recherche de solutions aux problèmes que rencontrent les réfugiés.
« Je remercie les communautés hôtes et les autorités du pays pour leur hospitalité très salvatrice aux réfugiés », se félicite-t-il.
Cette position corrobore celle de la commission nationale pour les réfugiés, CNR qui est l’organe du gouvernement Congolais en la matière.
Il faut noter que les partenaires qui travaillent aux côtés de UNHCR ont saisi cette occasion pour présenter leurs activités en faveur des réfugiés sud-soudanais et des populations hôtes.
Ces interventions ont été suivies d’une série de questions et réponses.
Précisons que la RDC compte à ce jour, plus de 521 766 réfugiés parmi lesquels plus de 57 mille sud soudanais vivant principalement dans les provinces du Haut-Uele et de l’Ituri au nord est du pays. Leur protection est assurée par le gouvernement de la RDC avec l’appui du HCR et de ses partenaires.
Xavier Tereka /Faradje