Tôt le matin de ce lundi 21 juin, un dispositif important de la police a été remarquable au marché SCFU pour barrer la route à tout celui qui pouvait venin installer ses produit dans cet espace. Les marchands ont été contraints de libérer la place pour se débrouiller ailleurs.

“ Sans informations ni préavis, les occupants s’indignent de la politique du pouvoir en place qui ne respectent pas les droits de l’homme dans ses différentes réalisations ”, expliquent-ils.

Ne sachant à quel saint se vouer ce jour, quelques marchandes, branches d’arbres en mains, scandant des chansons pour décrier la situation et demandent à l’hôtel de ville de leur aménager un espace sûr où elles pourront exposer leurs différents produits de vente.

Saisie, l’autorité urbaine s’est rendue sur le lieu, accompagnée de son adjointe. Devant la foule au seuil du bureau du marché kinkole où les personnes affectées se sont déversées dans un premier temps, a réitéré la vision du chef de l’État mettant le peuple au centre de toutes les actions.

« Le peuple d’abord : nous sommes autorités parce qu’il y a une population que nous dirigeons, a lancé Jean-Joseph MATETE OSAKO HERI ».

L’autorité urbaine a ensuite exhorté les vendeurs des produits périssables d’exposer leurs marchandises dans les différents pavillons du marché kinkole en attendant une suite favorable.

Cependant, une seule question plane au sein de l’opinion, celle de savoir pourquoi cette délocalisation non avisée ?

Contacté, un proche de la Régie des Travaux Publics du Haut-Uele/ RTPHU qui aménage cet espace pour en savoir un peu plus d’un éventuel projet qui serait envisagé en ce lieu, s’est réservé de tout commentaire, précisant qu’il était tôt de se prononcer sur ce sujet.

Toutefois, le maire de la ville a entamé dès ce lundi des pourparlers avec les représentants de ces deux marchés (SCFU et Kinkole) pour des solutions palliatives avant de préciser que :

« Les travaux sont encours au marché Kinkole pour que les personnes délocalisées de l’espace SCFU se trouvent des places là-bas ».

Malheureusement aucune solution idoine trouvée au terme de ce tête-à-tête entre l’autorité urbaine et les représentants de ces marchands. Elle a promis tenir la réunion de sécurité avec avec son équipe avant de revenir vers ces derniers, renchérit notre reporter sur place.

Lembakasi Joël / Isiro