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La cour militaire de la Tshopo et Uele a rendu son arrêt le mercredi 21 juin courant dans l’affaire qui opposait le ministère public au prévenu Kitolonga Ngaduebe Dedeli ( principal accusé) et consorts.

Le tribunal militaire a rendu son verdict à l’issue d’une audience publique siégeant en matière reppressive dans la salle d’audience de ladite cour à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Dans son jugement, la cour a condamné le commissaire supérieur Kitolonga Ngaduebe Dedeli à la peine de mort pour association des malfaiteurs et de vol à mains armées, à dix ans de servitude pénale principale pour vol qualifié, à vingt ans de servitude pénale principale pour détention illégale d’armes de guerre et à vingt ans de servitude pénale principale pour évasion des détenus, faisant appel à la peine à perpétuité (la plus lourde) conformément à l’article 7 du code pénal militaire. Les prévenus Grâce Omwana et Bogi Nekebone sont condamnés à la peine de mort pour association des malfaiteurs et vol à mains armées. Moro Palata, Motambi Egbadio et Mbulitine Kumboyo subiront la perpétuité pour association des malfaiteurs et pour vol à mains armées et à quatre ans de servitude pénale principale pour vol qualifié. Par ailleurs, les prévenus Badiatine Albina et Mungu Djakisa se sont vus acquittés.

Pour rappel, ces prévenus ont été arrêtés à Isiro, la capitale provinciale du Haut-Uele , accusés d’orchestrer l’insécurité fin 2022, début 2023 sur l’ensemble de l’entité, occasionnant morts d’hommes notamment à Isiro dans la nuit du 01 au 02 janvier 2023.

Un arrêt qui soulage la population victime, depuis la tombée de la nouvelle. Les audiences débutées à Isiro début mars ont été délocalisées à Kisangani puisque la défense de l’accusé principal de ce procès ( l’ex-officier de police) avait recusé la composition de la cour qu’elle aurait estimé incompétente de juger son client.

Orientalinfo