Ils revendiquent l’augmentation de la prime de rendement, la dissipation du flou sur la convention collective, la révision de classification professionnelle des ressources humaines et autres.
Des sources dignes de foi, indiquent que sur place, tous les engins lourds sont immobilisés par les grévistes au niveau du site de la réserve. Ces derniers souhaitent reprendre le boulot uniquement si leurs revendications trouvent gain de cause ajoutent nos sources.
» [•••] il y a des choses pour lesquelles nous nous étions convenus avec l’employeur, mais ça fait exactement une année et quatre mois aujourd’hui, pas de solution. Je vous donne l’exemple de la prime de rendement, chaque mois comme nous travaillons ici, il y a des primes de rendement que nous percevons, c’est Kms qui s’occupe de la production comme le dit toujours Marck Bristow (DG KGM) dans ses conférences de presse et pour ça il y a des primes mais la société ne veut pas payer… S’agissant de la convention collective, depuis son existence c’est aujourd’hui une année, que nous les invitons pour nous faire comprendre cette convention, ils ne viennent pas, c’est pour quoi on a dit trop c’est trop depuis le 15 juillet on a stoppé le boulot, qu’ils viennent nous expliquer pourquoi ils ne veulent pas donner nos droits », expliquent nos sources.
Il sied de noter que Kibali Mining Sévices (KMS), est une société française en sous-traitance avec Kibali Gold Mine.
Jusqu’à présent, la réaction des autorités de KMS contactées sur ce dossier se fait toujours attendre…
Joël Lembakasi