Les éléments de la Police Nationale Congolaise ont tiré tôt le matin de ce vendredi 17 juillet 2020, plusieurs coups de gaz lacrymogènes et des coups de sommation pour disperser une troisième journée de mobilisation des orpailleurs réunis au sein de la Fédération des exploitants miniers artisanaux unis de Watsa.

Ces derniers manifestent depuis le mercredi dernier pour exiger la réouverture des carrières minières, le départ de l’administrateur du territoire et les pourparlers avec l’entreprise minière Kibali GoldMines.

« Le commandant intérimaire de la police a dit ce matin que trop c’est trop. L’ordre public doit être établi. Mais visiblement les éléments de la police sont peu nombreux que les manifestants. La police venue de Durba, bloquée, prend la direction de Dubele. » relate Martyn Agbong’o, journaliste sur place.

« D’autres policiers font l’échange des pierres avec les manifestants. Ça sent mauvais pour la suite.» ajoute un autre journaliste..

Plusieurs observateurs perçoivent mal le silence des autorités provinciales censées jouer la médiation entre les manifestants et les investisseurs pour apaiser la tension dans la région.

« Le mal de nos autorités est qu’elles n’attendent que les pires pour réagir » se désole un internaute.

« La situation se dégénère et nous dénonçons le silence absolue des autorités. » déplore un autre.

Piste de solution

Pour le journaliste Dieu merci Thuambe, membre du réseau des environnementalistes et communicateurs des Ressources , RECOREN en sigle ,une tripartite s’impose pour éviter le pire à l’allure où vont les choses.

« Une tripartite exploitants artisanaux de l’or, Kibaligoldmines et l’État résolvera le problème de la limite à GIMA. Le pire peut être évité. Le min. Provincial de mines interpellé » a-t-il tweeté.

Orientalinfo.net