La Fédération des Entreprises du Congo FEC en territoire de Watsa, réitère son attachement et soutien à la résolution du conseil provincial de cette chambre de commerce en rapport avec la résiliation du protocole d’accord avec le gouvernement provincial et le non paiement des taxes conventionnelles jusqu’à nouvel ordre.
C’est son président qui l’a dit mercredi 19 juillet au cours d’un point de presse qu’il animé à son office de travail.
Felly Ututu Nagelani déplore la mauvaise foi du gouverneur de province Christophe Baseane Nangaa dans la mise en application dudit protocole signé pourtant de bonne foi pour l’intérêt de la province qui à l’époque manquait des moyens nécessaire pour assurer son décollage.
Il précise que le souci majeur de la FEC reste la suppression de ces taxes conventionnelles dont les fonds générés par leur perception n’ont pas servi l’intérêt général comme initialement convenu :
« Les taxes conventionnelles dans le Haut-Uele sont trop chères. Je demanderais à nous tous et particulièrement aux autorités de la province d’avoir pitié de la population du Haut-Uele. Dites-moi, dans d’autres provinces, c’est une seule taxe conventionnelle qui est perçue mais chez nous, nous en avons 34 actes. Finalement, jusqu’à quand on continuera avec ses multiples taxes ? », s’est-il interrogé.
À Felly Ututu de renchérir :
« Le gouverneur est d’ailleurs presque fin mandat, il faudrait quand-même aider la population. Qu’on réduise par exemple le nombre de ces taxes jusqu’à deux. Même si aujourd’hui on nous proposait 100.000$ ou 200.000$, moi Felly je ne serai pas d’accord. Mon problème c’est la révision de ces actes à une ou deux comme dans les autres provinces voisines. Au début, le gouverneur de province nous avait assuré que la province aura le taux des taxes la moins chère de la région et qu’il fallait pour y arriver aider d’abord la province avec le protocole violé à volonté. J’ai des audios avec ça mais aujourd’hui c’est le contraire. Tu quittes Apinaka en Ituri pour le Haut-Uele, c’est pratiquement le triple. Par exemple, dans le protocole d’accord, le passage des engins étaient fixés à 1000$ mais aujourd’hui c’est 4500$, 5000$. Franchement, la FEC a tout fait pour aider cette province mais si aujourd’hui elle est taxée de rebelle par ce qu’elle décrie le non respect du protocole d’accord, c’est de l’ingratitude.».
La FEC garde sa position jusqu’à ce que la justice tranche malgré les petits stratagèmes mal concoctés pour la prétendue signature d’un faux deuxième protocole déjà rejeté :
« Pour l’instant, Les opérateurs économiques membres de la FEC ne vont pas payer toutes les taxes conventionnelles que nous avions jadis signées et c’est jusqu’à nouvel ordre. », a rassuré M. Ututu.
Héritier Mungumiyo