La population vit la peur au ventre depuis plus d’un mois dans la cité de Durba, en territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uele.
L’insécurité y est à son comble avec toutes ses corolaires. La police invite la population à collaborer pour arriver mettre fin à ce phénomène.
D’après le commandant chargé des opérations et sécurité dans le commissariat territorial de la police de Watsa, le tableau de la situation reste sombre dans cette cité cosmopolite.
Il ne se passe aucune nuit sans qu’une maison soit braquée. Ces malfrats qui opèrent avec des armes à feu et des armes blanches dépouillent leurs victimes d’argent et autres biens de valeur. Ils ont même réussi récemment à ravir une arme à un policier commis à la garde d’une station PNC locale. Une situation qui nécessite la franche collaboration de la population explique le commissaire supérieur principal Éric Biamungu.
Ces bandits procèderaient également au viol des femmes lors de leur passage ajoutent des sources concordantes.
« Cela fait mal parce-que notre population est en train de souffrir. Nous ne ménageons aucun effort pour arriver à démanteler ce réseau des criminels. Nous organisons des patrouilles, mais nous appelons la population à se joindre à la police pour retrouver ces bandits et les mettre hors l’état de nuire. La police n’est pas partout. Si la population qui est l’arme la plus puissante refuse de coopérer, elle continuera à souffrir » indique E. Biamungu.
De l’occasion, le numéro 2 du commissariat territorial de la police de Watsa invite la population au respect de l’interdiction de la vente et port des indices militaires et policiers durant cette période au risque de créer une confusion à la solde des malfrats.
Une mise en garde sévère est aussi lancée aux éléments des forces de l’ordre et de sécurité qui coopérerait avec ces criminels qui sèment panique et désolation dans le chef de la population.
Héritier Mungumiyo